Charlotte Corday


Le 13 juillet 1793, Charlotte Corday poignarda Marat dans sa baignoire

Qui?
Marie-Anne Charlotte de Corday d'Armont naquit le 27 juillet 1768 aux Champeaux, è la ferme du Ronceray Charlotte était le quatrième enfant de petits nobles. Charlotte a été baptisée dans l'Eglise Saint-Saturnin de Lignerits, è côté des Champeaux, le lendemain de sa naissance. A l'âge de huit ans Charlotte fut placée chez son oncle, l'Abbé de Corday, qui è l'époque était le curé de Vicques. La famille s'est installée par la suite è Caen, où la mère de Charlotte décéda le 8 avril 1782. Au printemps de cette même année, Charlotte fut admise, avec sa soeur Eléonore, è l'Abbaye aux Dames comme pensionnaire.

Quoi?
En pleine Terreur, l'assassinat de Jean-Paul Marat, "l'Ami du Peuple", a fait de Charlotte Corday l'héroine de tout un peuple Après son geste, elle a été immédiatement arrêtée et emprisonnée è la Conciergerie. L'issue de son procès ne faisait aucun doute : elle était condamnée è mort. Le 17 juillet 1793, vers 7 heures du soir, après avoir monté les marches de l'échafaud, elle a été guillotinée.

Quand?
Elle rédigea un long texte intitulé Adresse aux Français amis des lois et de la paix, qui expliquait le geste qu'elle allait commettre.

Oů?
Le 13 juillet 1793, è Paris, elle a demandé un rendez-vous è Marat è son domicile sis 30, rue des Cordeliers. Marat le lui a accordé; en disant qu'elle "avait des révélations è lui faire" et qu'il était è même de "rendre un grand service è la France", elle a réussi è obtenir une audience auprès de lui. Il l'a reçue dans sa baignoire. C'est lè qu'elle l'assassina avec un couteau de table "è manche è bois brun è virole d'argent, acheté quarante sols au Palais-Royal".


Pourquoi?
Au cours de la Révolution Française, Charlotte est devenue républicaine. Elle fut frappée par les exactions du Pouvoir contre les Girondins (la Proscription des Girondins - 2 juin 1793), qui se réfugièrent è Caen. Charlotte ne croyait plus aux possibilités de l'instauration d'une République. Elle considérait que Jean-Paul Marat, qui réclamait de plus en plus de têtes chaque jour, était le grand responsable de tous les malheurs qui se sont abattus sur le peuple français. Elle a résolu d'en débarrasser le pays

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